Utilisateur:Leonard Fibonacci/Toledot Yeshu

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La bulle papale rédigée en 1554 censure le Talmud et les autres textes juifs, entraînant le retrait de toutes références à Yeshou. Jewish encyclopedia, confiscation of hebrew books

Ben Panthera, Ben Pandéra et Joseph Pandéra[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs passages du Talmud le nom « Yeshua Ben Panthera » est utilisé. Yeshua Ben Penthera est notamment le nom qu'aurait pu invoquer Jacob le Min pour tenter de guérir Eléazar ben Dama, fils de la sœur de Rabbi Ishmaël (Tosefta Houllin II, 24 et passages parallèles du traité Aboda Zara 27b du Talmud de Babylone et dans les Qohelet Rabba 1, 8, 3). D'autres passages relatent une guérison un peu plus tardive par « un de ceux de ben Pandira » (TJ Shabbat XIV, 4, 14d-15a et TJ Aboda Zara II, 2, 40d-41a)[1]
D'autres passages évoquent la comparution devant le légat de Syrie de Rabbi Eliézer ben Hyrcanos. Il est arrêté et conduit devant le gouverneur romain pour y être jugé, à cause de propos qualifiés « d'hérétiques » par les écrits rabbiniques. Cette comparution semble avoir eu lieu sous le règne de Trajan (98 - 117)[2],[3] ou lors de la répression ayant eu lieu sous Domitien[3] (vers 95). Ce récit est principalement rapporté par la Tosefta Houllin II, 24, mais aussi par les passages parallèles du traité Aboda Zara 27b du Talmud de Babylone et dans les Qohelet Rabba 1, 8, 3[4]. Ce récit est principalement rapporté par la Tosefta Houllin II, 24, mais aussi par les passages parallèles du traité Aboda Zara 16b-17a du Talmud de Babylone où il est précisé que Jacob était un disciple de Yeshu haNostri (Jésus le Nazarééen), alors que le même récit en Qohelet Rabba 1, 8, 3[5] indique qu'il était disciple de Ben Pandera. Ce qui confirme qu'entre le VIe siècle et le VIIIe siècle, "Ben Panthera" (parfois orthographié "Ben Pandera" ou "Ben Pandira") était identifié à Jésus le Nazaréen dans les milieux juifs.

Pandera dans les Toledot Yeshu[modifier | modifier le code]

Mis à part dans la version Huldreich, Joseph ben Pandéra est soit le fiancé légitime (manuscrit de Vienne, p. 33 et 37), soit le violeur par surprise de Marie (manuscrit de Strasbourg, p. 69, 70, 71). Dans les versions Wagenseil (p. 87, 89, avec une hésitation "ben Pandéra" p. 88[6]) et Huldreich (p. 105, 106, 108) il n'est plus question de Joseph ben Pandéra, mais de Joseph Pandéra.

Joseph ben Pandéra correspond à ce que disait Epiphane qui disait que Jacob le père de Joseph était surnommé Panthera, avec une petite variation Pandéra/Panthera. En revanche dans la version Huldreich (appelée Yeshu contre Yezus) l'amant est appelé Joseph Pandera et l'on peut donc supposer qu'il s'agit de deux personnages différents. De plus la Marie Megaddela présentée comme la mère d'un Jésus est clairement Marie la fille de Clopas sœur de Siméon de Clopas, c'est-à-dire non pas la mère de notre Jésus/Îsâ mais sa nièce. La version Huldreich est d'ailleurs la seule qui reprend l'historiette du Talmud qui fait de cette Marie une femme adultère car son époux Paphos ben Yehouda « ne lui permettait pas de sortir de sa maison », alors que dans toutes les autres versions Marie qui à ce moment là n'est que fiancée a des relations sexuelles par surprise avec quelqu'un qu'elle croit être son fiancée à cause de l'obscurité. (Ce qui est clairement humoristique.)
Il semble bien que dans un but polémique ce qui correspondait à une histoire qui ne concernait que Marie de Clopas (Talmud, version Huldreich) a peu à peu été plaqué sur l'histoire de Jésus. Ce serait pour cela que dans le manuscrit de Vienne le fiancé légitime s'appelle Joseph ben Pandera, ce qui correspond à Joseph selon Epiphane. Peut-être une version intermédiaire avant que Joseph Pandera devienne le violeur nocturne (manuscrit de Strasbourg) pour correspondre à la version polémique de la naissance de Jésus. Il est donc difficile de considérer que le nom Yohanan de l'autre protagoniste ait une quelconque réalité historique. Tout au plus, ce pourrait-être une référence à Jean le Baptiste qui, en effet, est en quelques sortes le père spirituel de Jésus. On peut noter que vers 170 le parallèle entre les deux Jésus avait déjà débouché sur une confusion sur les conditions de leur naissance comme en témoignent les écrits de Celse.

Manuscrit de Vienne[modifier | modifier le code]

Son titre est "Histoire de la mère et de son fils".
Joseph ben Pandera est l'époux de Marie.
Yohanan est le voisin impie qui parvient à coucher avec Marie par surprise dans la nuit du shabbat alors que Marie est sur le point d'être impure.
Lorsque Joseph apprend que Marie est enceinte il s'enfuit en Babylonie pour ne plus revenir et y meurt.
30 ans plus trad les sages font une enquête à ce sujet, il déclare Marie innocente, Yehoshuah sera désormais appelé Yeshua. Yohanan est condamné et exécuté.
Le nom de Yehoshuah est choisi car c'est le nom de l'oncle de Marie, frère de sa mère.
Yeshu est choisi car il veut dire « que l'on efface son nom et son souvenir. Aussi lui donne-t-on ce nom depuis cette époque et jusqu'à ce jour. »

A noter que les indications chronologiques données sont volontairement incohérentes. Au temps de l'empereur Tibère (mort en 37) et de Hérode II le maître de Joseph est Simon ben Shetah (contemporain d'Alexandre Jannée et Salomé Alexandra).

Manuscrit de Strasbourg[modifier | modifier le code]

Dans ce texte les rôle de Joseph ben Pandera et de Yohanan sont inversés.

Son titre est "Histoire de Jésus haNostri".
Yohanan est l'époux de Marie.
Joseph ben Pandéra est le voisin impie qui parvient à coucher avec Marie par surprise dans la nuit du shabbat alors que Marie est sur le point d'être impure.
Lorsque Joseph apprend que Marie est enceinte il s'enfuit en Babylonie pour ne plus revenir et y meurt.
30 ans plus trad les sages font une enquête à ce sujet, il déclare Marie innocente, Yehoshuah sera désormais appelé Yeshuh (ou Yeshu ?). Yohanan est condamné et exécuté.
Le nom de Yehoshuah est choisi car c'est le nom de l'oncle de Marie, frère de sa mère.
Yeshu est choisi car il veut dire « que l'on efface son nom et son souvenir. Aussi lui donne-t-on ce nom depuis cette époque et jusqu'à ce jour. »

A noter que les indications chronologiques données sont volontairement incohérentes. Au temps de l'empereur Tibère (mort en 37) et de Hérode II le maître de Joseph est Simon ben Shetah (contemporain d'Alexandre Jannée et Salomé Alexandra).

Version Wagenseil[modifier | modifier le code]

Les événements sont placés « sous le règne de Jannaï » et au temps de la « reine Hélène, femme du roi Jannaï susmentionné et elle régnait après la mort de son époux. On l'appelait également Oleina. Son fils était Munbaz, le roi Nicanor, que tua Hérode son serviteur. »
Yohanan est l'époux de Marie.
Joseph Pandéra (et pas Ben Pandéra) est le voisin impie qui parvient à coucher avec Marie par surprise dans la nuit du shabbat alors que Marie est sur le point d'être impure.
Lorsque Joseph apprend que Marie est enceinte il s'enfuit en Babylonie pour ne plus revenir.
Le nom de Yehoshuah est choisi car c'est le nom de l'oncle de Marie, frère de sa mère.
Yeshu est choisi car il veut dire « que soit effacé son nom et sa mémoire. »

Yeshu - Interprétations du nom[modifier | modifier le code]

Il y a un débat sur le sens de "Yeshu." Il a été utilisé comme un acronyme pour l'expression hébraïque "yemach shemo vezichro", qui signifie "Que son nom et la mémoire s'efface", un terme utilisé pour ceux qui sont coupables d'inciter les Juifs à l'idolâtrie et utilisé à la place des vrais noms des individus coupables de tels péchés qui sont réputés ne pas être digne d'être rappelé dans l'histoire. Certains prétendent que cela a toujours été son sens. En effet, le nom ne correspond pas à une racine hébraïque connue et d'ailleurs personne d'autre n'a jamais porté ce nom dans l'histoire juive, tandis que l'utilisation de l'expression "yemach shemo vezichro" et son sigle ont été largement utilisés dans les écrits juifs.

D'autres soulignent que le mot est similaire, et peut être un jeu de mots sur, Yeshua, considéré par beaucoup comme l'original araméen ou hébreu du nom de Jésus, la figure centrale du christianisme. [Les études récentes portant sur les plus anciens manuscrits non-censurés du Talmud de Babylone, font apparaître de nombreux passages se référant à Yeshu, quelques manuscrits y ajoutent parfois l'appelation Ha-Notzri.] De ce fait, avec l'apparition dans plusieurs manuscrits du Talmud de Babylone de l'appellation Ha-Notzri, qui ressemble à Nazarene (Nazarene ou Nazareth ?), et des similitudes entre les histoires des deux personnages, certaines de ces références à Yeshu, voire la plupart d'entre-elles, ont été traditionnellement comprises comme parlant du Jésus du christianisme. La question a toujours été une question délicate parce que Yeshu est dépeint sous un jour négatif; les images négatives de Jésus dans la littérature juive pourrait inciter, ou être utilisé comme une excuse, de l'antisémitisme dans certains milieux chrétiens. En outre, les histoires de Yeshu ont été utilisés à la fois comme la preuve de l'existence d'un Jésus historique et pour discréditer le christianisme en prétendant que Jésus est un mythe basé sur des souvenirs confus de diverses personnes. Il y a actuellement au moins trois approches de cette question. Certains prétendent qu'il n'y a pas de relation entre Yeshu et le Jésus de l'histoire, certains estiment que Yeshu fait référence au Jésus de l'histoire, les troisièmes estiment que Yeshu est un concept littéraire, utilisés par les rabbins pour se prononcer sur leur relation aux premiers chrétiens et avec les chrétiens.

La reine Hélène[modifier | modifier le code]

Dans le Manuscrit de Strasbourg [modifier | modifier le code]

« les vauriens se rendirent chez la reine Hélène : "C'est le Messie qu'on a tué ! dirent-ils, combien de miracles ne nous a-t-il pas fait voir durant sa vie et à présent qu'on l'a mis au tombeau après son exécution, il n'y est pas car il est déjà monté au ciel ! [...] il avait ainsi prophétisé de lui-même. » La reine fit mander les Sages. « Que lui avez-vous fait ? » leur demanda-t-elle. « Nous l'avons tué, répondirent-ils, car telle était la sentence qu'il méritait ! » « Une fois qu'il fut tué qu'en fîtes-vous ? » « Nous l'avons mis au tombeau ! » Ils le cherchèrent dans le tombeau sans le trouver. « C'est dans cette tombe que vous l'avez enterré ? Où est-il ? » Les Sages étaient dans la confusion ne sachant quoi lui répondre vu qu'un homme l'avait tiré du tombeau et emporté à son jardin : il avait interrompu le cours de l'eau qui passait par son jardin, avait creusé dans le sable, l'avait enseveli, puis avait ramené les eaux dans leur lit par-dessus la tombe. (claire référence à un roi (Parthes ?) qui avait fait la même chose pour le trésor royal) « « Si vous ne me montrez pas Yeshuh, dit la reine, je m'opposerai à ce qu'un seul d'entre vous en réchappe. » « Assigne-nous un délai déterminé et des conditions ! ». Une fois qu'elle le leur eut accordé, tout Israël jeûna et pria, en larmes. Les vauriens en prirent prétexte : « C'est vous qui avez tué le Messie de Dieu ! »[7]. »

Dans la version Wagenseil[modifier | modifier le code]

Dans la version Wagenseil Hélène est présentée comme : « la reine Hélène, femme du roi Jannée susmentionnée et elle régnait après la mort de son époux. On l'appelait Oleina[8]. Son fils était Munbaz, le roi nommé Nicanor, que tua Hérode son serviteur[9]. » Dans le paragraphe suivant, il est indiqué que Jésus est l'un des parents (proches) de la reine Hélène et que pour cette raison elle voulait le libérer[10].

La formulation susmentionnée renvoie à la première phrase du texte qui place les événements raconté à l'époque du « roi Jannaï », c'est-à-dire à l'époque d'Agrippa II.

Simon Kepha[modifier | modifier le code]

  • [Voir aussi le fichier: "L’apôtre Simon-Pierre dans les sources juive"]

Dans chacune des versions des Toledot Yeshu, à la suite de la partie principale du texte figure un développement de quelques pages au sujet de Simon Kepha qui est clairement Simon Pierre, un des douze apôtres de la tradition chrétienne, où il est aussi appelé Simon Kephas (le "s" terminal étant une coquetterie des traducteurs en latin). Dans certaines de ses épîtres, Paul l'appelle Képha. Dans l'Évangile selon Matthieu, Jésus utilise un jeu de mots qui devait-être « Pierre, tu es Kepha et sur cette Kepha je bâtirai mon Église », le mot Kepha voulant dire "pierre" en araméen.

Il vit à l'époque de Jésus, mais n'entre en scène qu'après sa crucifixion. Dans les Manuscrits de Strasbourg et de Vienne, il est indiqué que le « nom de Kepha » fait référence à une pierre (la pierre sur laquelle prophétisa Ezéchiel) tout comme dans l’Evangile selon Matthieu Jésus donne ce surnom à l’apôtre Simon en faisant le célèbre jeu de mot : « Pierre tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église ». Dans le Manuscrits de Vienne il est explicitement indiqué que « c’est ce Simon Kepha que les goyym (païens) appellent Saint Pierre (p. 65) ». Il ordonne aussi aux goyym de « faire ce que vous ordonna San Paolo au nom de Yeshu (p. 64) ». Il est assez clair que ce San Paolo est le Saint Paul chrétien amplement cité dans le Nouveau Testament. « Il fut le premier pape » (ms. Vienne p. 65).

Dans la version Huldreich, Simon ha-Qalphassi (vraisemblablement Simon le séparateur) est clairement le même que Simon Kepha des autres versions. Son surnom "le Séparateur" fait vraisemblablement référence au rôle qu'il aurait accepté consistant à organiser la séparation des "chrétiens" et des Juifs.

Éléments de la personnalité de Simon Kepha[modifier | modifier le code]

  • Simon Kepha est président du Sanhédrin (ms. Strasbourg p. 82)
  • Simon Kepha était « chef des chanteurs » (ms. Vienne p. 63)
  • Simon Kepha « rédige dans sa tour » des poésies envoyées à l’exilarque et les montre « aux directeurs des Yeshiwoth et au Sanhedrin » Tous les approuvent et ordonnent « que les chantres les entonnent dans leurs prières » et aujourd’hui encore on les dits à chaque Shabbath. (Vienne p. 65). Ms. Strasbourg (p. 83) idem, et « quiconque voulait mentionner le nom de Rabbi Simon en faisait mention à l’aide de ses cantiques ». Ce qui signifie probablement que cette méthode était utilisé pour contourner l'interdit de le mentionner et d'écrire à son sujet. Le Ms. Strasbourg (p. 83) indique qu’il s’agit des chants liturgiques qroboth, yotsroth, zultoth (ou Keroboth, Jotzroth and Zulthoth) (voir aussi version Wagenseil p. 102). (un poème liturgique élevé (Nishmat Kol Chai) qui a finalement été incorporé dans notre service de prière du matin de Shabbat Voir Chaim Goldberger )

Date de la mort de Pierre[modifier | modifier le code]

Dans la version Huldreich, Simon HaQualphassi meurt « le 8 de la lune de Tevet », toutefois d’autres sources parlent du 9 Tevet pour la mort de Pierre. En pratique, les 8, 9 et 10 Tevet étaient des jours de deuil qui ont été réduits à un seul jour pour ne pas imposer trois jours de jeunes consécutifs. Ce qui explique probablement le glissement vers le 8 Tevet que l'on trouve dans la version Huldreich. [voir les développements dans la page personnelle: "9 Tevet"]

9 Tevet (70) selon différents convertisseurs[modifier | modifier le code]

  • Selon l'ICCME => 9 Tébeth 3831 = 31 décembre 70
  • Torah-box => 9 Tébeth 3831 = 29 décembre 70
  • www.calj.net => 9 Tébeth 3831 = 29 décembre 70
  • (Titus est né le 30 décembre 39)

La tour de Simon[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mimouni 2004, p. 110.
  2. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, éd. du Cerf, Paris, 2001, p. 200.
  3. a et b Simon Claude Mimouni, Les Chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 115.
  4. Mimouni 2004, p. 102-103
  5. Simon Claude Mimouni, Les Chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 111.
  6. « Qui soupçonnes-tu ? ». « Uniquement ben Pandéra car c'est un habitué des prostitués et il habite près de la maison de Marie » (hésitation "ben Pandéra" version Wagenseil p. 88). Alors que dans le manuscrit de Strabourg à cette même question est répondu: « À ben Pandéra car il est près de sa maison. » Le texte II dépend peut-être du texte n° I.
  7. Jean-Pierre Osier, L'évangile du Ghetto ou comment les Juifs se racontaient Jésus, Paris, 1984, Berg International Éditeurs, pp. 77-78.
  8. Jean-Pierre Osier note que « la confusion de Munbaz et de Nicanor renforce celle-ci. » Veut-il dire qu'Oleina renvoit à Alexandre Jannée ? Je crois plutôt qu'il parle de l'association Oleina – Nicanor.
  9. Jean-Pierre Osier, L'évangile du Ghetto ou comment les Juifs se racontaient Jésus, Paris, 1984, Berg International Éditeurs, p. 92.
  10. « La reine leur dit : « Mandez-le moi que je connaisse de plus près cette affaire ! » Elle comptait le libérer de leurs atteintes car il était un de ses proches. » Jean-Pierre Osier, le traducteur, indique qu'il « est impossible » que ce qui est écrit en hébreu ait un autre sens que proche parent. (Jean-Pierre Osier, op. cit, p. 92)